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Cher feuilleteur, lève donc les yeux du carnet et écoute moi bien.

Je te propose, pour cet été, une petite aventure médiévale.

En effet, n'exagèront rien, je ne passe pas non plus tout mon temps à rêvasser. Eh oui ! je travail. Comme tout les honnêtes gens. Tu te demande peut être quel est ce travail ? Eh bien c'est simple : Je fais la manche.

Faire la manche : En des temps plus ancien que celui d'aujourd'hui qui, par conséquent, est au futur par rapport à ce sus-dit temps, "Faire la manche" n'avait rien à voir avec ce qu'on en voit aujourd'hui : le mendiant craspouille, une bouteille et un chien à ses côtés et une p'tite pièce s'il vous plaît. Non. "Faire la manche" viens du fait qu'autrefois les musiciens, troubadours, menestrels et autres conteurs, portaient de grandes manches dans lesquelles les badauds y posaient leurs piécettes.

Ainsi donc, oui je fais la manche. Mais au sens médiéval du terme. Et pour cause j'y met les formes :

Je vous invite, cher feuilleteur, à me retrouver (moi, mon carnet et ma harpe celtique) dans les rues de Guérande (magnifique ville médiévale), pour remplir vous oreilles de musique harpistique dans la journée et, qui sait, peut être le soir pourrez vous participer à quelques contes et légendes illustrés à la harpe.

Le tout bien sûr sans oublié, soit dit sans offense, de nourrir mon chapeau qui me suis fidèlement depuis 3 ans de représentation plein-air.

A présent, cher feuilleteur, je te laisse feuilleter...